Aïkido et tradition martiale

Historique

L’aïki-dō est un art martial japonais appartenant à la famille des bu-dō.

Les budo sont les héritiers des techniques de guerre développées durant le Moyen Âge japonais, les bu-jutsu, enseignées durant des siècles à des générations de guerriers. Ces techniques traditionnelles ont été rendues caduques, d’abord par l’arrivée des armes à feu sur les champs de bataille (XV et XVIème siècle), puis par l’installation de longues périodes de paix interne (entre le XVIIème et le milieu du XIXème siècle), et enfin par la disparition progressive de la caste des guerriers samouraï. Les arts de la guerre, pour ne pas disparaître, ont évolué en une forme d’éducation, au service de ce que l’on appelle aujourd’hui le développement personnel. C’est le sens du terme do, que l’on peut traduire par voie ou cheminement.

Fondé par maître Morihei Ueshiba entre 1925 et 1960, l’aïkido place les techniques martiales traditionnelles pratiquées à mains nues ou à l’arme blanche au cœur d’une opération de polissage du corps et de l’esprit.

En aïkido, on ne cherche pas la dualité et la compétition, on ne se mesure pas aux autres, on fait d’abord un travail sur soi, car le seul dénominateur commun quels que soient l’attaque et l’adversaire, c’est soi-même. Bien que redoutablement efficace, la technique n’est pas une finalité, c’est un outil. Cela fait de notre discipline un art singulier, très éloigné des sports martiaux compétitifs. L’aïkido n’appartient pas au monde du sport et de la compétition, c’est une discipline martiale imprégnée de culture orientale.

Enseignement traditionnel

Les écoles anciennes d’arts martiaux ont adopté un mode de transmission de maître à disciple qui a su préserver la qualité et la spécificité de leurs arts respectifs au travers des siècles. L’aïkido traditionnel se veut fidèle à ce fonctionnement. Rappelons que le dojo est littéralement le lieu où l’on étudie la voie. La voie de qui ? du professeur que l’on a choisi de suivre, évidemment.

Dans un dojo traditionnel, on suit donc avant tout l’enseignement d’un senseï (qui signifie professeur ou maître). La transmission de cet enseignement repose sur un ordre pyramidal au sein duquel chacun doit connaître sa place, entre ses sempaï (les plus avancés que soi sur la voie) et ses kohaï (les moins avancés que soi). Dans le dojo, les uchi-deshis sont les élèves qui se distinguent par leur active participation au bon fonctionnement de celui-ci. Historiquement, ils habitaient dans le dojo, avec le maître. Ils se destinent généralement à l’enseignement.

Si le fonctionnement d’un tel système a su prouver son efficacité, il demande à être compris et accepté de chacun. La logique de cet ordre hiérarchique est en effet bien différente de la logique démocratique et collégiale que l’on rencontre habituellement dans le milieu associatif, culturel ou sportif. Dans le dojo, on est l’invité de celui dont on est venu suivre l’enseignement.

D’un point de vue didactique, l’enseignement traditionnel privilégie une approche globale plutôt qu’analytique : on aborde la technique dans son ensemble, avec toute sa dynamique, en l’affinant petit à petit par la force de la répétition, plutôt que de la découper pour étudier des fragments que l’on assemblera plus tard pour recomposer le mouvement.

Notre dojo relève de l’EPA-ISTA : École Internationale d’Aïkido Traditionnel. L’école est placée sous la direction de son fondateur Alain Peyrache ; elle fonctionne comme un dojo mondial au sein duquel on transmet l’enseignement du maître en s’efforçant de rester fidèle à l’esprit du dojo traditionnel.

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Adresse

Locaux du Cercle Wushu 69 
Zone des Troques, Chaponost

Horaire des cours

12h30-13h30
Tous les Lundi et Jeudi

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